Descriptif

Voici la dernière pièce de la « réalité » théâtrale qu’évoque Jean Gillibert dans son essai À coups de théâtre — elle l’a hanté.

L’« étrange défaite » de 1940, admirablement colligée par Marc Bloch, est devenue une « impardonnable » défaite. La fascination hitlérienne — à droite comme à gauche — ne conduisait pas à la paix mais à la soumission. Dans cette pièce, un devenir, porté par un quatuor de « nobles cousins » (Shakespeare), de chair et de cendres, risque une réalité théâtrale : Auschwitz devenant un « paysage de villégiature ». En 1940, Jean Gillibert avait 15 ans. Il y est. Il y est encore.

Ouvrage(s) du même auteur

A coups de théâtre
A demi-barbares
Nunuche Les Pompes néantes
Exils