Descriptif

Le Journal d’Henri Heinemann, dont nous entreprenons la publication, chez Orizons, sous le nom générique, L’Éternité pliée, est, par excellence, un document littéraire: il en a la sensibilité et, souvent, la beauté. Des fragments de ce gigantesque ensemble ont été pu-bliés ; nous avons décidé d’en donner l’intégralité. Au vingtième siècle, de multiples entreprises de ce type ont été menées à leur terme. On songe à Gide, bien sûr, à Martin du Gard, à Julien Green, à Claudel. Plus près de nous, Renaud Camus a offert à ce type d’écrit le meilleur de ses livres.
Heinemann nous dit pourquoi il en a ouvert la première page, en 1973. Il avait alors quarante-six ans. Il le publie en sa quatre-vingtième année. Du mitan au vieillissement, il y décline un magnifique don d’observation et d’analyse. Grand lecteur, il nous livre ses goûts. Des hommes, des femmes, illustres ou inconnus, traversent son existence. Cependant l’essentiel de cette matière est fait de l’amour qu’il porte aux livres ; l’acte d’écrire et la réflexion que cela lui inspire sont le battement de ces milliers de pages.
Claude Martin, l’un des éminents spécialistes d’André Gide, emploie, dans sa préface, le mot de « monument » à propos de L’éternité pliée.

Ouvrage(s) du même auteur

Et puis...
Jeunesses
Le voyageur éparpillé
Chants d’Opale
Dialectique de l'instant
Graine de lumière Journal 1979-1983 tome III
L’éternité pliée / La rivière entre les doigts Tome II, 1976-1978