Descriptif

La tradition littéraire étant, dans les faits (pour ne pas dire dans son principe), masculine, les chercheuses, critiques et théoriciennes, en particulier comparatistes, ont plus qu’un défi à relever : un territoire à (re)conquérir. L’écriture comparatiste féminine est-elle un outil d’indépendance ? Le comparatisme au féminin joue-t-il le rôle d’une prise de parole féminine ? Et peut-on parler d’une proximité/distance réflexive ou mimétique entre ces deux pratiques – parole féminine, parole comparatiste ? La parole féminine comparatiste (si tant est qu’elle existe comme telle) est-elle un idéal, un moyen, un médium ? Comprend-elle une part de subjectivité ou de singularité ? Une quinzaine de comparatistes venues du monde entier, des États-Unis à Macao en passant par la Colombie, la Hongrie, la Suisse ou encore l’Ukraine, se sont réunies pour répondre à ces questions.

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