Descriptif

À tous ceux qui affirment que le malheur est toujours mérité car nécessairement une conséquence du péché, Job oppose son cri d’innocence : il est un homme bon et ne mérite précisément pas son malheur. Son cri interpelle Thomas d’Aquin. Celui-ci, tel un avocat de la défense, prend, une à une, les accusations dont Job est l’objet et s’applique à les détruire toutes. Il en conclut que le malheur terrestre peut toucher même les justes ; le fruit de la vertu n’est pas la réussite matérielle, mais le véritable bonheur qui est spirituel.