Descriptif

Cet ouvrage s’inscrit dans la suite des études que René Hénane a consacrées à l’écriture césairienne. Ainsi sont abordées et approfondies des notions précédemment évoquées. L’auteur s’appuie sur la parole, les propos, les écrits du poète et les témoignages des proches. Il prête attention à l’écriture, disséquée, pour reprendre le mot d’Aimé Césaire, en ses structures de base et d’organisation, notamment son hermétisme.

Ont été analysés la musicalité du vers césairien et le rythme qui l’anime ainsi que l’éclat souterrain du classicisme et du symbolisme, éclat révélé par la fréquence inattendue de la formule alexandrine. René Hénane évoque la complexité ambivalente des relations d’Aimé Césaire avec le surréalisme. Il est attentif à la relation de Césaire avec la science ― d’autant plus que la poésie césairienne est entièrement tramée par le mot scientifique qui imprègne tous ses arcanes.

Aimé Césaire se retrouve sur les sentes où chemine un autre grand poète contemporain comme Victor Ségalen. Il s’agit de Lorand Gaspar. René Hénane analyse l’identité des visions et les analogies doctrinales des poétiques césairienne et gasparienne.

René Hénane est Médecin Général Inspecteur, professeur agrégé du Val-de-Grâce. Sa fonction de directeur  du service de santé des Armées aux Antilles-Guyane (Fort-de-France) favorisa sa rencontre avec Aimé Césaire. Il a publié, en 2012, chez Orizons, une édition critique de Ferrements dans l’ouvrage d’Aimé Césaire, Du fond d’un pays de silence… à la quelle ont participé Lilyan Kesteloot† et M. Souley Ba.

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