Descriptif

Ce volume apporte une nouvelle contribution aux recherches sur la relation entre ésotérisme et culture, et ainsi à l’écriture d’une « autre » histoire culturelle, prenant pleinement en compte ses courants alternatifs et dissidents. Il rassemble des contributions rédigées par des historiens des religions ou de la culture, des philosophes et des germanistes, et il s’inscrit dans le sillage du « tournant spatial » des sciences de la culture qui invite à prêter une attention accrue à la dimension de l’espace dans l’étude des phénomènes culturels et historiques. En traitant des « Capitales de l’ésotérisme européen », l’ambition est d’associer, à la dimension historique et donc chronologique de la question des échanges culturels en général, un relevé topologique des lieux et des espaces où s’élabore une véritable « culture ésotérique », en prenant en compte les lieux ― réels ou symboliques ― autour desquels naissent et s’organisent réseaux, contacts, influences et traditions. À travers un certain nombre de cas-types, le recueil examine dans quelle mesure les courants ésotériques occidentaux modernes ont créé des relais spécifiques pour la diffusion d’informations visant un public ou des sociabilités plus particulièrement intéressées à l’ésotérisme, à son histoire et à ses manifestations.

Ouvrage(s) du même auteur

(In)visibles cités coloniales, Stratégies de domination et de résistance de la fin du XIXe siècle à nos jours