Descriptif

Traduit du grec ancien par Gianfranco Stroppini de Focara

La Théogonie, imposée au poète par l’une des Muses de l’Hélicon, propose un ensemble organique de l’univers mythologique après une lutte farouche entre dieux olympiens et Titans.

Les poèmes homériques déjà en faisaient l’élément régulateur des affaires humaines et l’indispensable support de toute poésie épique.

C’est l’originalité d’Hésiode, homme de la terre, d’attribuer une finalité didactique à son œuvre : la victoire des Olympiens sur les Titans assure finalement justice et équité à la vie des hommes sur Terre. Dès lors, la dimension poétique cède le pas au souci d’utilité, peu prisé d’ordinaire par les thuriféraires du Beau.

Hésiode serait né à Ascra, un petit bourg de Béotie au VIIIe siècle avant le Christ. Il composa à l’intention de son frère Les Tra­vaux et les jours. Il acquit, après sa mort, une grande renommée et ses poèmes, chantés par les rhapsodes, contribuèrent à son prestige.

Le traducteur, Gianfranco Stroppini de Focara, a publié dans la collection « Cardinales » une traduction de La Vita Nuova de Dante en 2013, une autre des Hymnes à la nuit de Novalis, en 2014. Il avait auparavant, pour cette collection, en 2009, édité L’Eneide dans une traduction de Marcel Desportes. Il a par ailleurs, toujours chez Orizons, publié deux essais : D’Alexandre à Jésus, collection « La Main d’Athéna / Philosophie » en 2013 et, en 2010, Virgile et l’amour, dans la collection « Universités ». Enfin, dans la collec­tion « Littératures », il a donné Le serpent se mord la queue en 2011.