Descriptif

5 juillet 1830 : sombre jour pour nos vies algéroises – les Français s’installent ; 1er novembre 1954 : sombre jour pour nos vies algéroises – la guerre d’Indépendance, c’est parti ; 5 juillet 1962 : rideau, c’est la fin – prenez vos valises et vos souvenirs. Quarante-cinq ans passent.
Le narrateur, Pascal Cazès, revient d’un voyage à Alger. Processus de réconciliation ? Comment échapper à la nostalgéria quand on retourne sur les pas de son enfance ? Pascal rencontre différents personnages qui éclairent ce qu’a été la colonie vue du côté algérien. L’ampleur du désastre, il ne l’avait jamais mesurée. Il prend conscience des ratages, des silences complices.
Sur le chemin des souvenirs, d’autres événements inattendus se présentent, dans l’Algérie complexe (et complexée) de 2007. Lointaines histoires de pirates et de corsaires, essentielles au tableau algérois. La présence turque, Barberousse, les janissaires homos, la milice, les pachas assassinés ; plus tard, les exactions de Bugeaud, les petites gens d’Alger, les bourgeois, la redoutable Organisation qu’il n’ose pas désigner par son véritable sigle, cinq siècles d’histoire se bousculent et clament la même vérité : cinq siècles de colonisation. Cinq siècles d’une identité torturée, riche, parfois introuvable.
Roman-enquête sur la tragédie de la décennie noire. Promenade dans l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, celle des généraux comme des pachas. La jubilation n’est pas très loin de la terreur quand la fiction s’en mêle.

Ouvrage(s) du même auteur

La fin du sucre
On ira voir la Tour Eiffel
Vieil Alger