BIOGRAPHIE

Simone Sow
Simone Sow

De mère guadeloupéenne, de père sénégalais, Simone Sow est née à Paris où, nantie de son baccalauréat, après une année d’études en psycho sur les bancs de la Sorbonne, elle s’oriente vers les Lettres Modernes. Sa licence en poche, à l’été 1969, elle se voit attribuer une bourse d’études à l’Università di Perugia per Stranieri. En 1970, elle participe à la campagne ‘Algérie et développement’ lancée par Houari Boumédiène, en tant qu’enseignante de français. Un désir d’Afrique grandissant la pousse à se mettre en quête de ses racines africaines. C’est alors qu’elle brigue un poste de professeur de français au Sénégal, le pays de ses aïeux, un pays cher à son cœur, qui lui ouvrira des horizons insoupçonnés, lui révélera notamment la véritable identité de l’auteur de ses jours. Une expérience dont son dernier opus, porte l’empreinte, indélébile. De retour en France, Simone Sow enseigne simultanément le français et l’italien dans divers collèges parisiens avant de bénéficier, le temps d’une année scolaire, d’un détachement à Rome, à la Scuola Media Manin en qualité d’assistante de français. « Une année de pur bonheur ! ». Galvanisée par cette opportunité linguistique enrichissante, de retour à Paris, elle prépare une Maîtrise d’italien. Plus tard, elle se lance avec succès dans la préparation des concours Capes et Agrégation Elle officie désormais au lycée Paul Valéry. Les années 90 sont pour elle synonymes d’effervescence dans lesquelles, ici et là, s’immisce la poésie. En 1997 le décès de sa mère la laisse particulièrement ébranlée. Pas un instant elle n’avait envisagé « l’intolérable disparition. »

Simone Sow se jette alors corps et âme dans la musique « la formidable protection » Un stage de chant choral en Limousin consacré au Requiem de Verdi, l’aide à sublimer le deuil maternel, suivi, dans la foulée, d’une adhésion au Chœur Symphonique de Paris. Autre refuge : l’écriture. Non préméditée, celle-ci finit par donner lieu à un premier récit, J’ai caressé l’aile de l’ange[1] fervent s’il en fut. « Une nécessité – tout comme celui-ci, du reste, La Promesse des cauris, d’une toute autre facture : un livre porté par le vent de la pandémie, plus intime sans doute, qui a mis tant années à éclore. »

Pour en savoir plus sur Simone Sow :

consulter sur le web les sites ci-après :

ile-en-ile.org (articles divers, poèmes, lectures, enregistrements…)

http : //aflit.arts.uwa.edu.au

[1] Simone SOW, J’ai caressé l’aile de l’ange, Presses de la Renaissance, 2004, Paris

Ouvrage(s) de l'auteur

la-promesse-des-cauris