BIOGRAPHIE

Raymond Zanchi
L’auteur est ancien élève de l’IDHEC (institut des hautes études cinématographiques) et ex-pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis), alors dirigée par le peintre Balthus.
Il a travaillé à l’ORTF, de 1965 à 1968, comme assistant auprès des grands réalisateurs de  fictions de l’époque, notamment Claude Barma, pour La Mort de Danton, et Pierre Koralnik, pour Salomé et aussi auprès de ceux qui se consacraient au reportage et au documentaire, comme Igor Barrère. Au cinéma, il assiste Jean Luc Godard, pour Le Gai Savoir et Agnès Varda pour Elsa la Rose et Nausicaa.
Sa carrière de documentariste le conduit en Asie et particulièrement en Afghanistan : il y réalise trois longs documentaires à caractère ethnographique, Jaschen en Afghanistan (1968), Le Nouristan (1969) et Aqmamad Afghanistan (1977) ; dans l’archipel indonésien, il tourne Indonesia (1973). Étant réalisateur et opérateur de prise de vue, il participe, comme caméraman, à une expédition de six mois en mer Rouge avec le commandant Cousteau.
À partir de 1980, il s’installe en Italie, la patrie de ses ancêtres, et se consacre à la création plastique, essentiellement la peinture, qui aujourd’hui encore, est son occupation principale. Il suit de près la naissance des chaînes de télévision commerciales leur effet néfaste sur le cinéma national italien, jadis le fleuron de l’exportation des produits culturels italiens.
À l’époque Zanchi songe à formuler ses idées sur le  cinéma et la télévision, faux frères jumeaux, plutôt ennemis par essence. La télévision a pour devise : « faut pas rêver ». Elle a gagné la partie contre le cinéma qui souhaite, lui, faire rêver ; il y parvient très difficilement.

Ouvrage(s) de l'auteur