BIOGRAPHIE

Günter Grass

Une fois le talent – la muse – posé en principe, toute œuvre d’art est le fruit du travail. Cette pochade, sur l’artificiel et le naturel, à travers deux figures, la ballerine et de la danseuse d’expression, est un ardent plaidoyer en faveur de l’exercice quotidien du métier, du travail quasi monacal de l’artisan, dans les limites imposées par des règles intangibles, aux antipodes de la démesure. Afin d’aboutir à l’accomplissement de l’œuvre d’art.

Dans ce texte écrit en 1963, Günter Grass, part d’un modèle conventionnel, même s’il fut sans doute inspiré par sa première femme, danseuse classique, pour énoncer des principes applicables à l’art de l’écrivain, du peintre ou à celui de tout artiste.

 

Les principales œuvres de Günter Grass

Le Tambour, Paris, Seuil, 1961 ; Le Chat et la Souris, Paris, Seuil, 1962 ; Les Années de chien, Paris, Seuil, 1965 ; Les plébéiens répètent l’insurrection, Paris, Seuil, 1968 ; Anesthésie locale, Paris, Seuil, 1971 ; Journal d’un escargot, Paris, Seuil, 1974 ; Le Turbot, Paris, Seuil, 1979 ; Une Rencontre en Westphalie, Paris, Seuil, 1981 ; Les Enfants par la tête ou les Allemands se meurent, Paris, Seuil, 1983 ; Essai de critique 1957-1985, Paris, Seuil, 1986 ; La Ratte, Paris, Seuil, 1987 ; Tirer la langue, Paris, Seuil, 1989 ; Propos d’un sans-patrie, Paris, Seuil, 1990 ; L’appel du crapaud, Paris, Seuil, 1992 ; Toute une histoire, Paris, Seuil, 1997 ; Mon siècle, Paris, Seuil, 1999 ; En crabe, Paris, Seuil, 2002 ; Pelures d’oignon, Paris, Seuil, 2007 ; Agfa box. Histoires de chambre noire, Paris, Seuil, 2010 ; D’une Allemagne à l’autre. Journal de l’année 1990, Paris, Seuil, 2010.

Günter Grass a reçu le prix Nobel de littérature, « pour avoir dépeint le visage oublié de l’histoire dans des fables d’une gaieté noire », en 1999.

Nous renvoyons à Wikipedia, à l’Encyclopaedia Universalis pour une information plus complète sur sa bio-bibliographie disponible en langue française.

Ouvrage(s) de l'auteur

La ballerine