BIOGRAPHIE

Dominique Delouche

« Venu de l’École des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et l’auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvrés plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement référence à Ophuls. Nul mieux quelui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique.

                               Jean Tulard, Dictionnaire des Cinéastes

Dominique Delouche est né à Paris en 1931. Il se passionne, dès l’enfance, pour la musique, le théâtre et la danse. Au piano il est l’élève de Jean Doyen ; il étudie ensuite le chant classique avec Lotte Schön et Germaine Lubin (Prix internationaux), rentre au Beaux-Arts. Mais c’est le cinéma qu’il choisit enfin comme art de synthèse de ses dispositions, d’abord comme journaliste (Cahiers du Cinéma, Cinema Nuovo, L’Express). Ses maîtres furent Ophuls Bresson et Fellini dont il fut l’assistant de 1955 à 1960. Sa filmographie comprend, après plusieurs courts-métrages (1960-1967) consacrés à la danse et à la musique et primés aux festivals de Venise, Oberhausen, Valladolid, Cork, une douzaine de longs métrages, la plupart consacrés à la Danse :

 

1968 : 24 Heures de la vie d’une femme, fiction 1968 (sélection officielle. Festival de Cannes 1968) ; Avec Danielle Darrieux ;
1971 : L’homme de désir, fiction, 1971, Prix Max Ophuls 1972 avec Emmanuelle Riva ;
1975 : Divine, fiction, Comédie musicale avec Danielle Darrieux, Jean Le Poulain et Richard Fontana ;
1985 : Une Etoile pour l’exemple (Yvette Chauviré) ;
1988 : Katia et Volodia (Vassiliev et Maximova) ;
1990 : Comme les Oiseaux (Loudières) ;
1995 : Les Cahiers retrouvés de Nina Vyroubova (Vyroubova) ;
1997 : Serge Peretti, le dernier Italien (Peretti) ;
1999 : Maïa (Plissetskaïa) ;
1991 : Markova, la légende (Markova) ;
1991 : Violette et Mr B. (Verdy) ;
1995 : Serge Lifar musagète (Lifar) ;
2010 : Balanchine in Paris (Balanchine et ses muses).

 

Pour la télévision

1971 : La Voix Humaine (Denise Duval) ;
1989 : La Fille mal gardée ;
1998 : Denise Duval revisitée ou La Voix retrouvée ;
1999 : Irène Aïtoff, la Grande Mademoiselle.

 

Théâtre-Opéra

Dans les années 70, il aborde la mise en scène et la scénographie d’Opéra.

1971 : Béatris, Festival d’Aix-en-Provence ;
1972 : Esther, Festival du Marais ;
1978 : Werther, Opéra de Paris ;
1978 : Le Triomphe de l’amour, Comédie Française ;
1985 : Manon Lescaut, Vérone.

 

Écrits

Il publie en

2003 : Corps glorieux, La Renaissance du Livre ;
2007 : Mes felliniennes années, PAS ;
2008 Violette Verdy et l’Amérique en collaboration avec Florence Poudru, CND ;
2009 : Max et Danielle, les années Darrieux de Max Ophuls, La Tour verte ;
2013 : Giulietta Masina en collaboration avec Zoé Valdes et Jean-Max Méjean, La Tour verte ;
2014 : Visconti, le Prince travesti, Hermann ;
2015 : La dernière place, Orizons.

 

Dominique Delouche est chevalier dans l’ordre des Arts & Lettres.

Son hobby est le chant grégorien.

Ouvrage(s) de l'auteur

La Danse le désordre et l'Harmonie
La dernière place

Vidéo(s) concernant l'auteur

Dominique Delouche présente son ouvrage « La Danse, le désordre et l’Harmonie »