Descriptif
Cet essai montre que The Matrix (premier épisode, sorti en 1999) des frères Wachowski est susceptible d’une approche pluridisciplinaire (métaphysique, psychologique, politique, clinique, littéraire, religieuse) pour ce qui est de la détermination de sa signification, avant de privilégier l’angle d’attaque économique en recourant à la théorie de Marx. Pourquoi les machines dotées d’une intelligence artificielle ne peuvent subsister sans l’apport énérgétique puisé dans les humains, cela s’explique par le fait que le travail mort ne s’anime qu’en vampirisant le travail vivant.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une approche philosophique d’un genre cinématographique, la science-fiction, dont The Matrix a renouvelé les codes et la syntaxe au tournant du nouveau millénaire.
Jad Hatem est professeur de philosophie, de littérature et de science des religions à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est l’auteur de Marx, philosophe de l’intersubjectivité (L’Harmattan), Marx, philosophe du mal (L’Harmattan), Qui est la vérité ? (Hermann), Liberté humaine et divine ironie. Schelling avec Luther, (Orizons), Les Agonies du Christ, (Éd. du Cygne).